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17/01/2008

HE Précautions

Les Huiles Essentielles sont à utiliser avec beaucoup de précaution.

Ceux qui prétendent qu’il n’y a aucun danger dans la manipulation des Huiles Essentielles font parti des inconscients, dont je tairais ici les autres qualificatifs qui me viennent à l’esprit.

Les Huiles Essentielles représentent une quantité d’énergie phénoménale puisqu’elles concentrent en quelques millilitres les énergies de plusieurs centaines de kilos, voire de plusieurs tonnes de produits naturels de base.

Les indications et la posologie des HE à employer n’apparaissent pas sur les étiquettes, seul un aromathérapeute est à même de conseiller utilement
Je préconise donc, si vous voulez employer les HE, par et pour vous-même, de suivre un cours de qualité donné par un aromathérapeute confirmé. Cours où interviennent la chimie, la physique, la botanique... il ne s’agit donc pas d’une partie de plaisir, mais l’étude, la connaissance est le meilleur moyen d’utiliser à bon escient ces produits dénués de toute innocence.

Pourquoi les Huiles Essentielles sont-elles dangereuses ?

L’administration des Huiles Essentielles se fait toujours sur base d’une "dose physiologique", des individus peuvent présenter des doses physiologiques différentes. Vous me direz que la chose n’a guère d’importance. Donner 4 gouttes à celui qui n’en supporte que 3 ou à celui qui peut en supporter 5 ne prête guère à conséquence...

Détrompez-vous.

Certaines Huiles Essentielles présentent ce que l’on appelle "l’inversion d’effet". Pris à une dose inférieure à la dose physiologique, l’HE aura une action précise sur un individu (une hausse de la tension artérielle, par exemple), prise à une dose supérieure à la dose physiologique, c’est l’effet inverse qui sera observé (une baisse de tension). Pour la même HE, on va se trouver face à deux réactions différentes qui dépendent à la fois de la dose physiologique de l’individu et du nombre de gouttes qu’on lui a administré.

Les délais entre les prises d’HE doivent aussi être respectés. Les principes actifs (les molécules) des HE s’additionnent, un certain temps est nécessaire à leur assimilation totale, la diminutions de temps entre les prises est une attitude inconséquente, la première prise n’étant pas totalement ingérée le cumul est donc source de réactions imprévisibles.

Les HE ne se mélangent pas à l’eau, elles ne se diluent que dans l’huile ou dans l’alcool, il est inutile de boire beaucoup d’eau après une dose massive d’HE. L’eau ne fera qu’aggraver les choses, il faut ingérer de l’huile, et selon la gravité des symptômes appeler le centre anti-poison ou aller aux urgences.

Il est formellement interdit - pour des questions à la fois du développement de l’enfant, à la fois de dose physiologique - d’administrer des Huiles Essentielles aux enfants de moins de 3 ans. Elles doivent êtes tenues hors de leur portée car elles peuvent être fatales dans certains cas si ingérées, même en petite quantité.
En diffusion dans une chambre de bébé, pas plus de 10mn et seulement quand il est absent.

La femme enceinte s’interdira la prise d’Huiles Essentielles. Dans son cas interviennent non seulement les questions de développement de l’embryon et de la dose physiologique, mais aussi certaines vertus d’Huiles Essentielles qui se trouvent être abortives. Etant entendu que les Huiles Essentielles passent la barrière placentaire.

Il faut également rester très prudent en ce qui concerne les personnes âgées.

Quelle que soit la composition des HE, en résumé
• Les HE ne doivent pas être appliquées sur les muqueuses ou sur les yeux
• La majorité des HE ne doivent pas être appliquées pures sur la peau ou dans le bain, mais diluées dans une huile végétale (sauf indication, ne pas dépasser 100 gouttes pour 100 mL)
• Avant l'utilisation de toute nouvelle HE, faites un test de sensibilisation, mélangez une goutte d’huile dans une cuillère d’huile végétale, appliquez à la pliure du bras, laissez agir 24 h
• Excepté en cuisine où le dosage sur des corps gras dans des sauces, des crèmes et des desserts est infime, l’ingestion des HE demande la plus grande précaution, il est conseillé de consulter un aromathérapeute.
• N'associez pas HE et traitement médicamenteux, au risque de provoquer des troubles indésirables ou d'en augmenter exagérément les effets
• Surveillez et écoutez les réactions de votre organisme, en cas de malaise, arrêtez immédiatement d'utiliser les huiles essentielles.
• Ne pas s’exposer au soleil après application d'huiles essentielles photosensibilisantes (agrumes et bergamote).
• Privilégiez les huiles essentielles 100% pures, 100% naturelles, et si possible biologiques.
• D’une manière générale, l’usage des HE est déconseillée pour les femmes enceintes ou allaitantes, les sujets épileptiques, les personnes ayant des problèmes de cœur ou des pathologies graves.
• Sauf avis médical, n'utilisez pas d'huiles essentielles chez les bébés, les enfants de moins de 3 ans, ni chez les personnes âgées.

La législation française
Décret n° 86-778 du 23 juin 1986 fixant la liste des huiles essentielles dont la vente au
public est réservée aux pharmaciens, en application de l’article L. 512 du code de la santé publique (paru au Journal officiel du 25 juin 1986) :
Quelques HE sont interdites à la vente au public en dehors des pharmacies : absinthe, armoise, cèdre, hysope, sauge officinale, tanaisie, thuya. Ces HE contiennent des cétones qui, prises à hautes doses, risquent de créer des convulsions.

L’Aromathérapie.

Précision :
En aucun cas je n’ai compétence et ne veux me substituer à votre pharmacien ou à votre médecin, je ne délivre aucune « ordonnance » et les données sur le sujet ne sont que la répercussions de mes recherches, des informations sur une méthode de soins, qui parmi d’autres, répond à une démarche collective d’orientation vers les médecines douces.

L'odorat est un sens que nous connaissons, mais que nous négligeons un peu, tant il fait partie intégrante de notre système vital. Il suffit pourtant d'un simple rhume pour se rendre compte de l'importance de ce sens.
Par l'odorat, nous percevons des messages, bons ou mauvais, qui influencent nos réactions et nos états d'âme.
Vous avez toutes et tous une odeur qui vous rappelle tel ou tel souvenir, tant de messages olfactifs qui font remonter en surface des bribes du passé. Les odeurs y sont liées à des lieux, des personne, ou des situations, scènes de la vie de notre vie.

L'aromathérapie utilise l’odorat dans ce sens afin de déclancher ces "mémoires" pour agir en surface ou en profondeur sur notre santé et notre bien-être.
En stimulant le système nerveux, les arômes des huiles essentielles lancent un ordre d'autorégulation. Plus précisément, l'aromathérapie prépare le corps à lutter contre la maladie en stimulant le réflexe d'auto-guérison et en modifiant la structure chimique des liquides corporels (la salive, le sang, la lymphe).
Les huiles essentielles ont également une influence sur les sécrétions hormonales, sur l'équilibre endocrinien et sur les réactions neurovégétatives corporelles.